
Véritables gages pour le consommateur ou simples arguments marketing ? Difficile de se repérer dans la jungle des labels et autres certifications qui se développent dans de nombreux secteurs. D’autant que certaines filières ont fait de ces signes de qualité un véritable business.
Les labels font vendre. Dans un contexte de méfiance généralisée, ces signes de qualité représentent une forme de garantie pour le consommateur. Résultat : les certifications fleurissent mais tous les labels ne se valent pas.
Il y a d’abord les « officiels », attribués par l’État ou l’Union européenne, et les « non officiels ». Certains garantissent l’origine, d’autres la qualité ou la tradition… Il y a aussi les labels du commerce équitable et du développement durable, mais aussi de nombreuses appellations privées et autres logos commerciaux. Une jungle dans laquelle le consommateur peine à se repérer.
Pour vous aider à y voir plus clair voici quelques définitions pour mieux s’y retrouver…
Les normes sont des référentiels précisant les caractéristiques à exiger d’un produit ou d’un service de qualité. Éditées par des organismes de normalisation officiels comme l’AFNOR (au niveau national) ou l’ISO (au niveau international), elles sont d’application volontaire. Certaines ont néanmoins été rendues obligatoires par les pouvoirs publics. C’est le cas, par exemple, des normes NF U42-001 à 006, qui se rapportent aux spécifications des engrais.
Les certifications attestent qu’un produit ou un service est conforme aux normes en vigueur et même, parfois, à des spécifications supplémentaires. Être certifié nécessite d’être audité par un organisme tiers indépendant. La démarche n’est pas obligatoire mais, parce qu’elle s’accompagne d’un logo, elle offre le plus souvent une meilleure visibilité aux bonnes pratiques. En témoigne le succès des certifications ISO 9001 (pour les systèmes de management de la qualité), ISO 14001 (pour les systèmes de management de l’environnement), Qualicert (pour les activités de service), AFAQ 26000 (sur la responsabilité sociétale), Agri-Confiance (pour l’engagement des filières agricoles en faveur de la qualité et de l’environnement),…
Les labels de qualité sont des signes d’identification, des marques qui s’appuient sur des référentiels définis par un syndicat professionnel ou une association. Ils attestent de la qualité supérieure d’un produit ou d’un service. Certains labels ont déjà fait leurs preuves et sont devenus de véritables arguments commerciaux. Ainsi, le Label Rouge désigne des viandes, charcuteries et œufs qui ont fait l’objet de meilleures conditions de production et de fabrication. Le label français Agriculture biologique (AB) met en valeur les produits issus d’une démarche respectueuse de l’environnement et du bien-être animal. Être labellisé permet d’asseoir sa crédibilité, en étant reconnu par la profession, mais aussi de bénéficier de la communication mise en œuvre par l’organisation qui porte la démarche.
Alors si votre domaine d’activité le permet, n’hésitez pas à vous rapprocher des organismes qui délivrent ces normes, labels ou certifications. Ils sont souvent synonymes de qualité pour le client et sont très rassurants. Ils peuvent, au même titre que les avis clients, faire basculer le choix d’un prospect en votre faveur. A ne pas négliger donc, surtout qu’ils permettent également de se distinguer de la concurrence !